Les grands sanas d'Hauteville hier et aujourd'hui
Le monde médical d'Hauteville-Lompnes de 1956 à nos jours c'est à dire 60 ans :
Mangini : c'était un sanatorium privé qui appartenait à l'Oeuvre Lyonnaise des hôpitaux climatiques, il fut fondé en 1898 sur l'initiative du docteur Frédéric Dumarest, l'oeuvre lyonnaise avait pour président de 1904 à 1956 le professeur Léon Bérard.
Il comportait 144 lits, et recevait des malades de sexe féminin agées de plus de 15 ans. Il possédait un service Médico-chirurgical complet, salles d'opération et chambres climatisées. Un grand parc, un golf miniature, un tennis permettaient aux malades de se distraire.
En 1960, le médecin chef était le docteur Germain, le médecin adjoint Jean Dumarest. Les chirurgiens étaient le docteur Jaubert de Beaujeu et le docteur Frédéric Magnin. Le directeur administratif était Monsieur Jean Latreille.
C'était une école d'infirmière ancêtre de l'actuel IFSI, agrée par le Ministère de la Santé, Elle comportait 44 lits et recevait après examen d'entrée, les malades stabilisées agées de 17 ans et demi désirant s'orienter vers la profession d'infirmière, la durée des études éait de 15 mois. La directrice en 1960 était Madame Bernard. L'administratif dépendait de Mangini
Sanatoria publics
L’Albarine était réservé au personnel féminin. Le médecin chef était le docteur Goupil
Le sanatorium Belligneux au personnel masculin, le médecin chef était le docteur Levrel
L’ensemble de ces deux établissements disposait de chambres particulières. Pour la réadaptation, il y avait deux instituteurs, deux moniteurs, deux assistantes sociales. Une bibliothèque, deux salles de théâtre et cinéma où étaient données de nombreuses conférences.
Deux aumoniers y résidaient.
La Savoie :
Sanatorium public
La Savoie comportait 168 lits pour tuberculeux., on retrouvait des chambres particulières et des chambres à 1, 2, ou 3 lits. Un instituteur pour la réadaptation était résident, on assurait le reclassement professionnel.
Un atelier de reliure, une salle de théâtre, cinéma, conférence assuraient les loisirs.
Un aumônier résidait dans l’établissemnt. Le médecin Directeur était le Docteur Chevalier, le médecin adjoint le docteur S. Pages.
Regina
Sanatorium privé de 141 lits réservé aux patientes de sexe féminin. Le directeur était Monsieur G. Philippe et Le médecin était le Docteur Le Tacon.
Angeville :
Sanatorium assimilé appartenant à la Croix Rouge Française.
Etablissement anti-tuberculeux dirigé par le Docteur Rossignol, il offrait 155 lits pour les soins, il était réservé au sexe féminin.
Le personnel soignant était composé de religieuses dominicaines.
L'Interdépartemental : sanatorium public
Cet établissement comportait 106 lits. Les disciplines de santé étaient diversifiées, on soignait la tuberculose bien sûr, mais aussi le diabète, la cadiologi, la neuro-psychiatrie, la stomatologie, l’O.R.L , la kinesithérapie.
Il y avait deux salles d’opérations, chirurgie septique et aseptique.. Institutrice et moniteur assuraient la réadaptation.
Le directeur administratif était le docteur Perriol, et le Chirurgien le docteur Félix Magnin.
Bellecombe l'Espérance :
Sanatorium public
L’ensemble des deux établissements comportait 130 lits, les malades étaient de sexe masculin. Le médecin directeur était le docteur Perrus.
Orsac et Hélios
L’ensemble comportait 91 lits, le propriétaire en était l’association Orsac, d’obédience catholique, fondée en 1937 ;
Hélios était plus particulièrement réservé aux malades écclésiastiques.
La direction était assurée par le Docteur Morvan.
Le Sermay
Sanatorium privé.
68 lits personnel féminin,
Propriété du docteur Philip. Le médecin directeur était le docteur Jean Fourchon.
La Fresnaie :
Sanatorium privé comportant 48 lits pour hommes et femmes.
La direction était assurée par le docteur Jean Dumarest.
Les Terrasses
Sanatorium privé de 32 lits réservé au personnel féminin
Le médecin directeur était le docteur Joseph Angirany
Le Modern hôtel
Sanatorium privé de 58 lits, , le médecin directeur était le docteur Le Tacon
Hauteville - Lompnes avait sur son territoire de nombreuses petites unités de soins de moindre importance mais qui représentaient quand même
550 lits.