La première école de garçons à Hauteville et Lompnes
La première école à Hauteville
Elle existait déjà en 1758.
.C'était une école de garçons, elle était abritée à l'ombre de l'église dans un humble bâtiment contigu au cimetière qui entourait à ce moment-là l'église.
Quand vint la révolution elle ferma ses portes.
Cependant quelques personnes enseignent, sans principes, durant les hivers, la lecture et l'écriture.
Le résultat est tel que l'assemblée communale constate avec regrets, le 15 décembre 1817, que toute une génération vient d'être privée des bienfaits de l'instruction et décide qu'un maître d'école sera recherché et installé à demeure pour donner l'instruction primaire, qui n'a pas seulement pour objet l'enseignement de la lecture, de l'écriture et du calcul, mais encore l'encouragement à la pratique des devoirs religieux et civils.
Elle rappelle avec complaisance les avantages dont jouissait le titulaire avant la révolution et les codifie minutieusement ainsi que ses devoirs dans la délibération du 29 février 1816.
"1/ il sera fourni à l'instituteur, aux frais de la commune un logement avec salle d'étude.
2/ Il lui sera assigné un hectare de terrain communal susceptible de culture, pour y faire croître du bled et des légumes.
3/ il participera à la distribution des bois d'affouage.
4/ Il sera chargé des fonctions de clerc désservant l'église, et de chantre, pour raison de quoi il lui sera payé par feu suivant l'usage ancien, cinq kilos de bled-méteil, ou la valeur en argent au taux moyen du marché de Champagne qui suivra le premier janvier de chaque année...qu'en ladite qualité de clerc desservant, il lui sera payé en outre par les parents des défunts : vingt cinq centimes pour chaque enterrement, pareille somme pour chaque messe de mort chantée pour les particuliers.
Il ne lui sera point dû de rétribution pour les enterrements des enfants de l'hospice, qu'il lui sera payé pareille somme de vingt cinq centimes pour chaque baptème., qu'il assistera le curé dans toutes ses fonctions, portera l'eau bénite dans chaque maison d'Hauteville et de Lompnes, et dans celles des hameaux et fermes en dépendant toutes les quinzaines, qu'il balayera l'église, enlèvera les toiles d'araignées tous les samedis.
5/ qu'il sera pareillement chargé des fonctions de sonneur, si elles peuvent lui convenir, et pour lesquelles il lui sera payé par feu : cinq kg de bled-orge, ou la valeur en argent.
Il lui sera payé pour la fosse d'un grand corps et pour sonner les sept glas, un franc. Pour celle d'un enfant au-dessous de 10 ans : 30 centimes,. Il lui sera payé pour sonner les messes des morts, la veille et le sour du service, 25 centimes.
Il aura soin par temps de neige de tenir libres les passages
6/ que la rétribution à lui payer par les parents ou tuteurs pour chaque écolier, pour un commençant jusqu'à ce qu'il sache lire passablement le français et le latin imprimés : 75 centimes par mois (40 centimes pour les indigents). pour l'écolier qui apprendra à écrire et lire les papiers : 1 franc 25 par mois. Pour celui qui sachant lire et écrire voudra apprendre les 4 règles de l'artithmétique : 1 franc 80 par mois, pour celui qui voudra apprendre le plein-chant : 5 centimes par leçon d'une heure."
On ne trouva pas d'emblée un "Maître Jacques" qui s'accommoda des multiples fonctions que lui octroyait cette charte universitaire locale;
Tout au plus, à partir de 1823,On put installer une école temporaire dans une dépendance de la maison curiale, destinée avant 1789 au logement de deux capucins de Saint Lazare d'Annecy qui venaient prêcher le carême ou des missions.
Ecole des filles de Lompnes vers 1918/1920
premier rang du haut : Mme Matras, institutrice, fernande Dassin, Yvonne Bourgeon,Leroy, Adeline Hugon, Germaine Lyaudet, Suzanne Dassin, Marie Maclet, Marguerite Hugon, Berthe Hugon
Deuxième rang : Caroline Guy, Alice Dru,Yvonne X, Charlotte regnier, Marguerite Niogret, Marthe Dassin, Aimée Niogret
troisième rang : Marcelle Lyaudet, Marie Louise Hugon, Paulette Guy, Juliette Maclet, André Billard, X, Duroy, Marcelle Favre, Nenette Hugon, Madeleine Emin
Premier rang en bas : Francine Cachet, Fernande Hugon Gobert, Charlotte Lyaudet, Fernade Hugon Goyet, Féfé et Raymond Matras,Madeleine Morel, Gaby Guy,Nina Cortinovis, Cecile Billard, Agathe Hugon peyraud.