Des oiseaux et des hommes
Des oiseaux et des hommes !
L’automne avance et les oiseaux se rassemblent pour s’en aller vers d’autres cieux.
Voici le temps des migrations.
Que vont-ils chercher ?
Un temps meilleur qui leur permettra de se nourrir chaque jour, « Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent, le Père céleste les nourrit ! » Oui, mais pour cela, il leur faudra quand même faire des efforts ! Fuir le froid, Eviter les tempêtes et les rapaces qui ne manqueront pas de les harceler tout au long de leur migration. Regagner des terres plus hospitalières, qui leur fourniront la subsistance qu’ils espèrent.
Il en est de même pour les hommes.
Regarder ces foules qui nous arrivent par terre et par mer….
Que vont-ils chercher aussi ?
Un temps meilleur qui leur permettra de se nourrir chaque jour. Pour cela il leur faudra faire des efforts, fuir le froid des dictatures et les massacres des « fous d’Allah ! », éviter les tempêtes en mer, et ces rapaces que sont les passeurs qui n’ont pas plus de sentiments que n’en n’ont les pierres du chemin.
Les uns et les autres ne s’attendent pas à des lendemains qui chantent, mais ils espèrent !
Ils espèrent que les terres qu’ils veulent atteindre leur seront favorables, ils espèrent que les prédateurs les laisseront en paix, ils espèrent que le cœur des hommes ne sera pas racorni.
Ils attendent les uns et les autres, les bons Samaritains.
Ils vivent dans l’Espérance….
On peut craindre, vu les évènements, que ce ne soit que « l’Espérance des désespérés ! »
Car l’Europe subit un véritable exode, elle ne pourra supporter toute la misère du monde !
Où est la solution ? Elle ne viendra que d’une véritable entente entre les peuples qui la composent pour recevoir ceux qui sont vraiment menacés et filtrer ceux qui nous arrivent par simple commodité pour profiter des avantages distribués sans véritable discernement ou infiltrer les lignes pour amener sur nos sols les attentats, et autres crimes de toutes sortes.
Nous espérons à notre tour que ce n’est pas qu’un vœu pieux !
Cette réflexion date de 2015, et en cinq ans le mal n’a fait qu'empirer….